Ce Quon Voit Allee Rimbaud - P. Obispo
Ce qu'on voitderrière les grilles
C'est pas le sourire des filles
Ce qu'on boitdepuis le ruisseau
C'est pas le sangdu bordeaux
Ce que l'on voitderrière les nuages
C'est pas le grand paysage
De la faille du grand Canyon
Qui ne dérangeplus personne
Ce que l'on voit...Ce qu'on entend...De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer
Ce qu'on entendsur les plages
C'est pas le grand cri sauvage
D'un poète de dix-sept ans
Qui vend des glacespour un temps
Y a pas de poèmessans je t'aime
Sans Rimbaudet sans Verlaine
Sans un cœur pursous la peau
Sans musiqueet des sanglots
Ce qu'on voit...Ce qu'on entend...De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer
Ce qu'on voit...Ce qu'on entend...De la pluie ou bien du vent
C'est une saison qui se perd
C'est l'enfer
C'est l'enfer
anniversaire
Demain c'est l'anniversaire de ma mère, ma petite maman. Alors voilà :
Joyeux anniversaire !!
Maman, je t'aime,
Nous deux c'est une histoire sans fin,
Maman je t'aime,
Tu m'as toujours tendu la main.
Maman je t'aime,
Chacun de tes sourires illuminent mon regard
Maman je t'aime,
Tu as toujours veiller sur moi, chaque soir encore un peu plus tard
Maman je taime,
On court tous après on ne sait quoi...
Maman je t'aime,
Mais tu es mon guide à moi
Maman je t'aime,
Devant toutes ces pensées qui s'attardent
Maman je t'aime,
Si j'erre, si je pleure, jamais tu ne tardes
Maman je t'aime,
Et quand j'ai froid, quand je suis faible et loin
Maman je t'aime,
Je te retrouve toujours dans ma poitrine, dans un petit coin
Maman je t'aime,
Jamis je n'ai soufert d'absence d'amour
Maman je t'aime,
Merci pour tous es jours.
Manon.
Aujourd'hui : poisson d'avril !
Dong du sang
C'est très très important d'aller donner son sang, pour sauver d'autres vies. Il faut le faire, il ne faut surtout pas hésiter ! Ce serait hyporite de garder tout pour soi, quand d'autres en ont besoin. Voila un bon moyen de s'entraider entres hommes. Ne pensez pas qu'à vous ! PENSEZ AUX AUTRES ! Merci.
Vous pouvez donner votre sang :
Si vous avez entre 18 et 65 ans (pas de 1er don après 60 ans)
Si vous pesez au moins 50 kg.
Si votre dernier don date de moins de 8 semaines.
Il ne faut pas :
Avoir voyager ou séjourner depuis moins de 4 mois dans une zone où sévit le paludisme.
Avoir accoucher depuis moins de 6 mois.
Avoir pris d'antibiotiques au cours des huit derniers jours.
Avoir fait un détartrage et autres soins dentaires au cours des trois derniers jours.
Avoir fait un tatouage ou un piercing depuis moins de 4 mois.
Avoir eu un nouveau partenaire sexuel au cours des 4 derniers mois, sans usage de préseratif.
Avoir été transfusé au cours de sa vie.
Avoir sejourné entre 1980 et 1996 plus d'un an cumulé dans les îles britanniques.
Avoir utilisé dans le passé de la drogue par voie intra veineuse ou nasale.
Il n'est pas nécessaire d'être a jeun avant le don. Il faut une pièce d'identité au cas où vous seriez un nouveau donneur.
on monday- superbus
I pack my bag, put it on my shoulders
Take my scarf, and kiss my mother
It's still dark outside
It's so early, I rub my eyes
I say Hi to the baker, I say Hi
I meet my friends at the coner of the street
and we talk and we laugh like every morning
On monday, on tuesday, On wednesday too
I'll always remember you
I sit down in the classroom
And look through the window
Open my bag, but I'm too slow
The teacher is yelling at me again for nothing
I don't care. The bell's ringing
I say Hi to the baker, I say Hi
I weet my friends at the corner of the street
And we talk and we laugh like every morning
On monday, on tuesday, on wednesday too
I'll always remember you
I say bye to the baker, I say bye
I've lost my friends at the corner of the street
And I cry, and I cry like every morning
On monday, on tuesday, on wednesday too
I'll always remember you
Un monde pour deux
Il existait un monde merveilleux
Où tout allait par deux
Que de jumeaux, de paires à l’horizon
On ne se posait aucune question
Rien ne dérangeait tant que c’était respecté
Il ne fallait que de son double, personne ne soit séparé.
Mais un jour lointain
Vint à changer le destin,
Dans ce royaume aux cent mystères
Les créatures chantaient un drôle d’air
Tout semblait pourtant normal
Toute la nature, de l’homme à l’animal :
Ces deux rochers allaient de paire
Ces jumeaux étaient bien frères
Ils partaient même en quête d’amour
A ces jumelles, ils firent la cour
Deux beaux chevreaux s’amusèrent
Quand deux semblables loups les observèrent
Le palais symétriquement construit donnait une belle image
Celle d’un château double, un vrai mirage.
Deux rois régnaient du haut de leurs deux tours
Ils présentaient leurs lois à leurs deux Coures
Tandis que nos deux belles reines
Se maquillaient et discutaient sans gêne
Deux paysans, deux bouffons, deux princes et princesses
Deux forêts, deux objets, deux palais, couples de maladresse
Car l’un se trompait ou trébuchait
L’autre suivait et puis tombait
Ainsi était régie la vie
Au palais rongé par la monotonie.
Mais ce jour vint sur son cheval
Une Belle au teint pâle
Des longs cheveux noirs tombaient le long de son corps
Elle portait une robe aux couleurs de l’or
Sans être suivie par une moitié
Qui d’ordinaire, aurait dû l’accompagner
Elle était seule, parmi les paires
Et très mal vue par les vieux Pères.
Une seule jeune fille, un unique cheval
Pour le Palais, tout cela était bien mal
« - N’est-elle même pas honteuse ?
- Qu’elle petite malheureuse !
- Est-elle née ainsi ?
- Quelle drôle de vie ! »
Et toutes les Grandes dames parlaient sur son sort
Elles se moquaient, et riaient bien fort
Mais sur cela une des deux Reines eut bien peur
Que son secret soit découvert dans l’heure
Car la pauvre amie qui ne parlait plus beaucoup
Avait subit un terrible coût !
Fort longtemps avant son règne, des années bien plus tôt
La demoiselle n’avait point mis au monde des jumeaux
Mais un seul fils dans une chaumière
Seul, sans aucun frère.
La honte l’aurait accablée
Mais par miracle apparut une petite fée
Elle lui promit alors, qu’il ne resterait pas seul, qu’il trouverait sa moitié
Qu’il deviendrait quelqu’un de grand, dans plusieurs années
Mais pour cela elle devait le laisser là
L’abandonner, le confier ici bas
Loin du Royaume où il aurait été châtié
Loin de ce monde qui n’aurait su l’accueillir ou l’aimer.
A contre cœur la pauvre mère partit
Et sans jamais l’oublier vécu sa vie
Ainsi était-elle la seule du palais
A rencontrer la Belle en paix.
Elle n’avait point d’arrières pensées
Elle voulait, de tous ces gens la protéger.
Ainsi retournait-elle quelques années en arrière
Elle aurait tant voulu être cette mère.
Voulant un peu racheter son crime
Elle consola la sublime.
Personne de la Cour ne comprenait
Les agissements de leur deuxième Reine, ses actes de paix.
Elle commençait à être mal vue
Tout comme la Belle qui s’en voulut
« - De part ma faute, ma Reine, tu t’attires des ennuis
- Non, ma fille, j’aurais déjà dû assumer tout cela au début de ma vie.
- Je ne comprends pas, mais par pitié ma chère,
Retrouver votre royaume, ne vous occuper point de mes affaires !
- Je veux juste me faire pardonner
D’un passé, malgré moi oublié. »
Et la fée sur ces mots apparut
Quand la Reine n’y croyait plus.
La Belle, fort surprise, s’éloigna de quelques pas
La Reine une dernière fois la réconforta
Puis devant ses yeux émerveillés
La fée, d’un coût de baguette fit apparaître le fils tant aimé.
Il avait grandit, il était fort et beau
La reine pouvait retourner au château.
Un mois s’estompa,
Et personne jusque là
Ne sût dire ce qui c’était produit
Car la Reine, pas un mot ne dit.
Mais un jour tout à fait ordinaire
Vint bouleversé le monde des paires.
Se tenant tous deux la main
Arrivèrent la Belle et le Prince sur le chemin
Tous deux se présentèrent à la Cour
Devant le roi comme ils l’avaient prévu l’avant-jour
Et tous deux parlèrent ensemble, à l’unisson
Et déballèrent un discours bien long.
Il fallait vivre à deux dans ce cruel monde
Alors devant les divines ondes
Ils racontèrent leurs aventures :
Nés ainsi et rejetés de l’autre bord de ces murs
Ils grandirent seuls chacun de leur côté
Toujours aidée par ces bonnes fées
Mais comme en avait été prévenue la Reine
Son fils aîné, trouverait sa moitié sans peine
En effet, ensemble, ils vinrent se présenter
Comme un couple, car ils s’étaient enfin trouvés.
Tout le monde écoutait attentivement
On admirait ces jeunes enfants.
Il fallait avoir beaucoup de courage
Pour donner une telle image,
Mais la Reine était si fière
Qu’elle reconnut là, la plus belle des paires.
Le fils avait enfin levé sa malédiction
Et remercia la fée de ce merveilleux don :
Il épousa la Belle, un jour où le vent caressait les âmes
Elle fut, elle, la plus heureuse des femmes.
Ainsi pour la centaine d’années à venir
Ils vécurent heureux et se donnèrent un bel avenir
Ils devinrent à leur tour Roi et Reine
Et bannir, hontes, préjugés et cette grande haine
Qui parcouraient autrefois tout le Palais
Laissant place à une gentille et douce paix.
La morale nous dira encore une fois
Qu’il faut tolérer les autres, quelqu’ils soient
Qu’il ne faut pas juger ainsi autrui
Car dans la vie, tout peut arriver à n’importe qui
Il faut être vigilant, et surtout bon et complaisant
Il ne faut pas châtier le plus faible, le paysan, le différent.
Elle nous apprendra qu’également
Chacun peut trouver son autre dans le temps
Que le mythe d’Aristophane est peut-être fondé
Et que chacun finit toujours par trouver – quelqu’elle soit – sa moitié.
Manon
L'ami loup
Je dois assouvir la folle envie
Que j'ai d'écrire, ma grande passion.
Un jour peut-être sera-t-elle toute ma vie ?
Je me pose souvent la question.
Poète, écrivain, ou charmeur
Qu'elle est la différence
Subtile soit-elle, il est enfin l'heure
De vous conter mon histoire avec patience.
Je vivais dans ces contrées lointaines
Appelées étrangement "étranges"
Quelle est cette envie soudaine ?
De qualifier de telle sorte la Vallée des Mésanges ?
De quoi ? Pardon ? Pourquoi ce nom ?
Excusez moi, je ne trouvais point d'autre rime
Maintenant ne me posez plus de question
Sur ces détails infimes.
Je disais donc que ma contrée,
Cachait bien des mystères
Dont seules les fées
Connaissaient l'air.
Il s'y passait des choses inexpliquées, inexplicables
Mais la raison ici n'aurait pu triomphé
Une fantaisie remarquable
Possédait toute pensée.
Un bûcheron vint couper son bois
Naturellement puisqu'il était bûcheron
Mais il vint alors cette fois
Couper quelques buissons.
Une vielle femme dans sa chaumière
Au lieu de clamer ses dernières prières
Près du feu dansait de plus belle
Comme quand elle avait vingt ans, éternelle.
Son petit fils mettait les robes
De sa soeur courrant dans la boue
Nous découvrîmes alors à l'aube
Que le charme du contraire, se jouait forcément de nous.
Mes deux fils et moi
Allâmes chercher les fées
Dans leur grotte hors des bois
Celle la plus retirée.
Mais là le spectacle en fut effroyable,
Elles chantaient et se divertissaient
Avec tous ces petits diables
Elles même perverties, qu'allait devenir le palais ?
J'envoyai alors mon premier fils
Au royaume le plus lointain
Il revint sans aide, il jura qu'on en finisse !
Mais là, heureusement, n'était point notre destin.
Les mystères étaient enterrés plus bas
Dans les terres profondes
Je m'en souvins, c'était là-bas
Là où naissaient les divines ondes...
Une seule nuit il me fallut
Pour atteindre notre dernière chance
Je couchai mes fils dans la charrue
Et je m'en allai dans cette profondeur immense.
Qu'allai-je trouver mes chers enfants ?
Ce voyage fut remplit d'aventures
Mon pas était peu être lent
Mais jamais n'oubliais-je mon futur.
Je croisai alors Cerbère
Mais je devais aller plus bas
Le monstre des Enfers
Lui-même chantait le trépas.
Je touchai enfin à mon but
Pour cela nous devions nous jeté dans ce trou
Et dans cette terrifiante chute
Nous pourrions défier le Loup.
Si nous charmions l'être cruel
Les éléments seraient rétablit
A la condition seule de l'Eternel :
Chacun devait garder la vie.
Et sous l'oeil de la Renommée
Nous sautâmes après l’avoir accepter.
Et nous trois atterrîmes à point nommé
C'était là, l'heure du dîner.
Nous nous installâmes à table
Le Loup dans son antre nous convia
Etrange, mais nous sommes encore dans la fable
A table cordialement nous invita.
Nous mangeâmes, mais par ses cris très désagréables
Mon petit dernier irrita la bête
Que faire pour calmer l'aimable ?
Nous le conviâmes alors à une belle fête.
Il nous dit qu'il accepterait d’y venir sous une seule condition
Les festivités devaient se dérouler en haut ;
Nous acceptâmes sans aucune question
Et tout le monde devait l'accepter en héros.
Personne ne devait le craindre, pas le moindre enfant
Aucun animal
Pas même les parents
Il ne devait être prit pour le Mal.
Nous repartîmes alors vers notre belle contrée
Mais la folie avait tout envahit
Encore les fées
Chantaient à l'infini.
Nous réunîmes tout le peuple, fées et monstres
Dans la plus grande salle du palais,
Mais il apparut monstre
Parmi tant d’autres dans la paix.
Personne ne s’aperçut
Qu’il était alors dangereux et cruel
Il était bien reconnu
Comme les autres, même presque frêle.
Puis toute la nuit nous nous amusâmes
Avec notre aimable invité
Qui se révéla être une belle âme
Autrefois rejetée…
Et l’Eternel reconnu la victoire
Tout redevint à l’origine
Ainsi s’achève notre belle histoire
Sur le respect unanime.
Jadis nous rejetions les effrayants, les êtres laids
Aujourd’hui nous avons bien appris
Que le respect et l’acceptation font la paix
Que la tolérance change l’esprit, et peut changer la vie.
Ainsi petits enfants retenez bien
Que les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles sont
Et sachez que parfois le malin
Se trouve là où personne ne l’attend, chez vos proches même dans vos maisons…
Manon.